Un enquêteur de l’émission d’Al Jazeera « Ce qui était caché est plus grand » a révélé les noms de membres des forces israéliennes prétendument impliqués dans la mort de la fillette palestinienne Hind Rajab et de sa famille à Gaza, publiant des photos des officiers et soldats responsables. Parmi les personnes nommées figuraient Benny Aharon, commandant de la 401e brigade, et Daniel Ella, commandant du 52e bataillon, ainsi que d’autres soldats tels qu’Itai Shukerkov.
Hind Rajab était une fillette palestinienne de cinq ans qui a été tuée par l’armée israélienne avec six de ses proches lorsque la voiture où ils s’étaient réfugiés a été touchée au sud‑ouest de la ville de Gaza le 29 janvier 2024.
Ces révélations font suite aux démarches de la Hind Rajab Foundation, une organisation de défense des droits qui a déposé une plainte contre des responsables israéliens auprès de la Cour pénale internationale, réclamant leur mise en cause pour crimes de guerre. Natasha Brack a déclaré croire que l’enquête aidera à engager des poursuites internationales contre les personnes impliquées. Le camp israélien n’a pas encore commenté.
Ces événements soulignent la persistance des violations israéliennes contre les Palestiniens durant l’offensive contre Gaza, qui a causé des centaines de morts et d’importantes destructions.
Selon le texte, Israël a entamé le 8 octobre 2023 une guerre qualifiée ici de génocidaire dans la bande de Gaza, avec le soutien des États‑Unis, qui a duré deux ans et aurait fait 68 216 Palestiniens tués, 170 361 blessés et détruit 90 % des infrastructures du secteur.
La guerre s’est terminée par un cessez‑le‑feu entré en vigueur le 10 octobre ; le rapport affirme que Tel Aviv l’a violé 80 fois.
L’accord s’appuyait sur un plan attribué au président américain Donald Trump qui, outre la fin des hostilités, prévoyait un retrait progressif des forces israéliennes, un échange de prisonniers et l’entrée immédiate d’aide dans la bande.